J’ai connu Ruth Cepedano en train de visiter l’exhibition “Liaisons” de Ramon Guillen-Balmes dans l’Escola Llotja, où on avait été invités par Jordi Plana le premier jour que nous nous sommes réunis pour le raconter notre MDBY.

Ruth a l’air fragile, au contraire à son travail céramique qu’aujourd’hui on vous montre. Elle a commencé dans le monde de la céramique sans le chercher et maintenant elle est devenue sa façon d’expression.

Quelques jours avant Noël je suis allée chez elle pour connaître con travail céramique, qui est surprenant à cause du temps qu’elle est en train de travailler sur la céramique. C’est très inspirateur connaitre l’histoire de chaque pièce, le processus, l’énergie qu’elle montre et l’évolution de son travail.
On vous montre une petite partie de son travail, mais vous devriez le voir sur place pour être capable de vraiment l’apprécier !!!

Ruth, vous avez commencé dans le monde de la céramique avec l’esprit artisanal et maintenant vous êtes en train de développer l’esprit artistique, où se trouve la barrière ?
Où j’ai commencé à découvrir la nécessité de m’exprimer avec ce que je faisais, sans essayer de trouver un usage et bien sûr, si quelqu’un l’aimerai ou pas.

Comment est-ce que vous décidez de la sauter ?
Ça a été un processus naturel. La nécessité de m’exprimer est devenue plus forte et à la fois ma façon de travailler. Il est lié aussi avec le fait de perdre la peur à faire ce que tu veux, et la seule manière de le faire est en train de travailler. Tu fais confiance à toi pour être capable de relever de nouveaux défis.
Le plus important a été que je suis appuyée par beaucoup de gens et professeurs qui m’ont encouragé à continuer en travaillant dans cette voie.

Qu’a été la meilleure d’avoir étudié dans l’École Llotja?
Beaucoup de choses, une formation technique basique, à cause de la duration très court des études, parce que c’est impossible de tout apprendre pendant ce période.
J’ai aussi découvert le large éventail de possibilités qui offre la céramique. Après, on doit choisir ce que vous intéresse le plus.
Les relations personnelles que j’ai fait grâce à l’école est quelque chose que j’apprécie beaucoup.

Comment est-ce vous voyez vos camarades de classe et en général, le monde la céramique en Espagne ?
Il y a beaucoup de talent, tant entre tant entre certains de mes camarades de classe comme dans le monde de la céramique en général. Aujourd’hui c’est très difficile de développer un travail céramique, de la façon artisanale et de la façon artistique. Mais je veux être optimiste, puisqu’il y a de gens qui arrive à l’obtenir. Bien sûr, c’est nécessaire beaucoup de travail et de la ténacité, et avoir de la passion et de l’amour pour ce que l’on fait.

Croyez-vous que le monde de la céramique est suffisamment apprécié ?
Je ne crois pas que la céramique soit suffisamment appréciée, ni même qu’elle est suffisamment connue. Au-delà de la céramique utilitaire et décorative, le public connaît peu de la céramique artistique contemporaine, ce qui semble très triste puisque des choses réellement bonnes et surprenantes sont faites dans ce terrain. Cette céramique n’a pas l’habitude d’entrer dans les circuits habituels de l’art, et il y a très peu de galeries qui travaillent avec elle. Il y a beaucoup de travail à faire pour permettre de connaître la céramique outre le propre domaine de la profession.

Dans certaine manière, la céramique semble être une technique “curative”, comment définiriez-vous ce qui est la céramique pour vous?
Pour commencer, la céramique a changé ma vie. Oui, il peut sembler exagéré, mais je le sens ainsi. Je ne suis pas déjà une petite fille, j’ai eu le temps d’essayer des diverses choses, non toujours rattachées au domaine créateur, mais toujours j’ai eu certaine inquiétude dans cet aspect. Avec la céramique j’ai trouvé le milieu à travers duquel pouvoir m’exprimer. J’ai aussi la sensation de que qu’en développant mon travail sur ce champ, en apprenant et en surpassant des défis, je me connais mieux et j’évolue en même temps comme personne.

La technique que vous utilisez dans vos œuvres est très complexe pour le temps pendant lequel vous avez travaillé en céramique, comment a été développé cette évolution ?
Encore une fois je dois dire que ça a été une chose très naturelle. Le processus du travail provoque qu’une chose vous amène à l’autre. J’ai à aussi reconnaître qu’il me plaît de friser la boucle et me compliquer la vie un peu. Je jouis en cherchant des solutions pour réaliser l’idée que j’ai à la tête.

La reconnaissance des prix que vous avez gagnés comment l’interprétez-vous ?
Je le remercie vraiment et ça m’encourage à continuer de travailler, mais en même temps je pense que c’est très subjectif. Ce qui triomphe dans un lieu déterminé et pendant un moment, peut passer totalement inaperçu dans une autre, tel qu’il ne faut pas leur donner plus d’importance dont ils ont et surtout on doit continuer à travailler.

Est-ce une manière d’être capable de continuer en travaillant en céramique ?
L’argent des prix sont toujours bienvenus. Et la reconnaissance qui vous donne peut vous aider à ouvrir portes. Mais le plus important c’est d’être capable de continuer en travaillant et en apprenant, donc les prix sont utiles pour ce bout.

Est-ce qu’il y a des avantages financiers ou c’est plutôt des avantages personnels?
La satisfaction personnelle que me donne faire ce que j’aime est l’avantage la plus importante du travail artistique. Bien sûr, on doit vivre de quelque chose, mais, dans mon cas, et je suis sure je ne suis pas la seule qui pense comme ça, je n’espère pas m’enrichir. Si je peux survivre, je serais heureuse.

Votre monde est le monde de la sculpture, est-ce que vous voudriez faire des commandes de clients ?
Ça pourrait être un défi intéressant, si j’ai de la liberté d’appliquer ma propre langue artistique.

Comment est-ce que vous pouvez arriver au public, en participant dans concours ou à travers d’expositions dans galeries d’art ?
Les concours et les expositions sont de très bons moyens de montrer mon travail. Bien que les galeries soient les meilleurs lieux pour vendre, elles sont peu accessibles pour exposer de la céramique.
Et ne pas oublier d’internet, c’est un moyen qui vaut la peine d’examiner pour ce bout.

Comment est-ce que vous aimeriez montrer votre travail?
Je voudrais montrer mon travail comme un travail cohérent et mature. Il doit avoir un contenu conceptuel et émotionnel. Je travaille dans ce sens.

Comment est-ce que vous aimeriez montrer votre travail?
J’essaie de transmettre des émotions. Peut-être que elles ne sont pas les mêmes que j’ai eues, mais cela n’a pas d’importance, chaque personne a son propre regards et son propre interprétation à cause de ses expériences quotidiennes. Ce qui me réjouit est de ne pas provoquer de l’indifférence.

Est-ce que vous voudriez faire une collaboration avec quelque artiste?
Je n’y ai pas pensé, mais je garde l’esprit ouvert. Toutes les expériences peuvent être intéressantes pur apprendre.

Quel est votre prochain objectif?
Je suis intéressée par le concept des installations d’art. Créer des pièces qui parlent entre elles pour raconter une idée.

Comment est-ce que vous voyez vous même dans 5 ans?
Mon défi est de ne pas me stagner, et d’avoir la sensation dévolution. J’espère me voir en apprenant et en évoluant.

Et dans 10 ans?
Le même. Si dans 10 ans je continue en travaillant dans le monde de la céramique, cela voudra dire que je peux vivre de mon travail ; ça serait génial.
Une autre chose que j’aimerais, partager ce que j’ai appris avec des personnes qui commence, ça serait très utile et satisfaisant.