Aujourd’hui on vous parle du travail d’Olga, chez La Mouchette elle a développé sa propre méthode de travail en méthacrylate et elle fait des pièces avec forme d’animaux très jolies. Elle vient d’ouvrir le magasin “MISERIA” à Madrid, avec Pablo Galve et Belén Jimenez. Pablo est bijoutier et dessine chez “Porca Miseria “; Belén est designer de mode, “Norma Bates”, et les trois travaillent chez “Calamidad”, ainsi qu’ils forment un groupe très attractif. On est allés les voir à Madrid et là on a connu Olga et Belén et elles nous ont parlé de son travail … ci-jointe vous avez une partie de l’interview ….!!

Olga, comme as-tu commencé dans le monde de la bijouterie?
Un peu par hasard, dans ce moment, je ne pensais pas m’occuper de cela. Il y a des années je voyais avec Pablo, qui est bijoutier, les dessins en méthacrylate d’une dessinatrice japonaise. Il m’a dit que l’on pouvait probablement le donner une terminaison plus élaboré à ce matériel et il m’a encouragé à enquêter sur cela dans son atelier.

Tu as étudié de la Géologie, est-ce que tu vois quelque chose de ces études représenté dans le produit final, ou dans la recherche que tu fais pour arriver à l’idée du produit?
Quand j’étudiais de la Géologie, je voulais être cristallochimie et me dédier à la recherche de nouveaux matériels, une chose très difficile en Europe, parce qu’à cette époque là, sur ce champ, il n’y avait pas de travail. Maintenant, j’étudie l’usage de nouveaux matériels dans la bijouterie, dans certaine manière, la partie empirique se maintient mais les fins sont plus nobles dans ce cas.

Tu aimes travailler avec pièces de bijouterie, avec tissus, avec dessins de vêtements, tout des travaux où la création est très importante, quand est-ce que tu t’es rendu compte de que tu avais beaucoup de créativité pour montrer, et te dédier à cela?
Je crois que depuis que j’étais petite, je faisais des choses avec les mains. Quand j’étais adolescent j’ai appris à coudre seulement pour pouvoir faire mes propres vêtements, j’habitais dans un très petit village et détestais le « mass market » (dans tel lieu c’était la seule chose à qui j’avais d’accès). Plus tard, quand je m’étais déjà déplacé à Madrid, j’ai eu une petite page web de contes, je passais le jour en écrivant des contes infantiles. Basiquement, aussitôt que j’avais du temps libre, j’avais besoin d’un projet créatif dans ma vie.

Il y a 6 ans, tu aurais imaginé toi-même en faisant ce que tu fais maintenant?
Pas de tout, j’étais une professeur de programmation et programmeuse de web et de multimédia, bien que dans le fond, j’avais l’espérance de pouvoir m’occuper de ce que je fais maintenant.

Ça fait il y 5 ans, comme était le commencement?
Le commencement a été la meilleure partie, puisque je n’avais pas pensé m’occuper de cela et je n’attendais rien de plus que profiter dont je faisais, ainsi que n’importe quelle petite reconnaissance était très gratifiante. Il y a aussi eu sa partie négative, l’inexpérience m’a fait avoir confiance aux projets et aux personnes qui ne le méritaient pas et il me fait mal de rappeler comment ils m’ont trompé.

Tu t’es découragé quelque fois, ou toujours as vu le côté positif ?
Oui, plusieurs fois, mais jamais pendant le temps suffisant comme pour arriver à abandonner.

Comment l’idée a-t-elle surgi de faire des pendants avec formes d’animaux ?
J’adore les illustrations antiques d’animaux, c’est très difficile pour moi de penser à d’autres motifs qui ne sont pas ceux ou des formes géométriques.

Quel est le processus créatif de tes pièces, depuis le commencement du dessin à sa vente ?
Ce n’est pas toujours le même, généralement quand je pense á une collection, je m’inspire des livres d’illustrations et de gravures antiques (mon favori est le Dictionnaire Illustré de Curiosités de Noah Webster). Dans d’autres occasions je regarde des pages Web de taxonomie, dans lesquelles des illustrateurs participent en apportant ses œuvres, dans celles-ci les détails sont appréciés beaucoup mieux.
Quand le matériel a été compilé, je me deviens le docteur Frankenstein et commence à séparer les images : la tête d’une illustration, la queue de l’autre, etc.., et sur la base de cette information je réalise les silhouettes.

Pourquoi tu as commencé avec des colliers, et pas une autre pièce de bijouterie?
Parce que c’est la pièce unique que j’utilisais à cette époque-là, il m’aurait semblé très difficile de penser aux boucles d’oreille ou des anneaux.

Utilises-tu un acétate de cellulose et du méthacrylate, comme tu es arrivé à connaître ces matériels ?
Le méthacrylate a été le premier matériel sur lequel j’ai enquêté, je suis passé des mois en faisant des preuves dans mes moments libres dans l’atelier de bijouterie de la famille de mon fiancé. J’essayais d’obtenir deux choses : donner une terminaison élaborée à ce matériel si industriel et réussir à emboîter des pièces sans qu’ils ne tombassent.
L’acétate de cellulose a été postérieur, à la suite d’un projet de collaboration avec un dessinateur important de mode qui n’a pas été finalement réalisé. J’adore les infinis estampés de ce matériel.

Participes-tu de forme directe à la fabrication dans un atelier des pièces que tu dessines?
Je fais tout le processus, d’une part c’est difficile pour moi de déléguer et pour l’autre, j’adore me tacher les mains avec les machines, qui est une partie de l’élaboration des pièces.

Chaque pièce est-elle unique ? Ou fais-tu un nombre déterminé d’unités de chaque série ?
Avec le processus si coûteux de production serait compliqué faire des pièces uniques, je préfère faire des éditions limitées ou des collections une capsule.

Un artiste qui te plaît? ?
Il me plaît d’absorber de l’information de toutes parties, mais je ne suis personne en particulier, chaque jour je découvre de nouvelles idoles.

Peut-on vivre de cela?
On peut survivre en faisant cela et j’attends que, dans un avenir ne pas très loin, vivre de cela.

Comme tu as fait pour être capable de réaliser tout le processus, dessiner, fabriquer, ouvrir un magasin, et vendre tes pièces!!!! ? ? As-tu eu quelqu’un qui t’a aidé dans la partie commerciale?
Buf, réellement tout a été et c’est avec beaucoup de travail. Plusieurs fois je me demande comment je peux avec tout.

Dédies-tu beaucoup de temps à faire de la publicité
Malheureusement, je n’ai pas de temps de m’occuper de la partie de marketing et de publicité, bien que pour l’instant je ne pourrais pas faire plus de travail.

Pour l’instant, nous vous laissons avec Olga et Belén, et vous aurez la partie #2…..