J’ai connu Julieta Alvarezà Madrid, dans son atelier, il y avait des pièces de ses collections par tout, beaucoup de travail et beaucoup d’inspiration! Et voilà que l’on a l’opportunité de voir son travail ce week-end à Barcelone!!

Après avoir vu vos bijoux et votre trajectoire personnelle, beaucoup de questions je me suis demandées… .. y a-t-il quelque chose qui vous attire du monde de la céramique et de bijouterie qui n’a pas le monde de la mode ?
La céramique impose ses propres temps, d’une manière c’est comme si elle t’obligeait à avoir de la patience, le séché des pièces, le refroidissement du four… Cependant dans la mode, tout est pour hier, les rythmes sont vertigineux. Mon expérience dans le processus créatif avec la céramique est assez plus personnelle et je peux modifier une pièce, bien qu’elle soit déjà commercialisée et même distribuée, elle peut continuer d’évoluer.

Qu’est-ce qui ne vous plaît pas du monde de la mode pour l’avoir laissé ?
Le monde de la mode chaque fois me plaît plus mais, c’est vrai qui me dédier au dessin textile, il me semble complexe, j’imagine que c’est par le sujet des temps qui te commentait.

Avez-vous étudié d’autres matériels, comme le bois, le plastique, … avant de commencer à travailler avec la pâte blanche ?
Dans le master que j’ai étudié dans IED il y a quelques années, nous avons vu des matériels comme le carreau hydraulique, le vinyle, le papier. Maintenant je pense à comment porter certains des techniques employées dans ces matières à la céramique.

Pour l’exposition que j’ai préparée chez Mad is Mad, le point de commencement de la marque, j’ai commencé par employer une boue rouge, la vérité ce qu’il semblait très intuitif, peut-être que je le reprenne. Après je me suis décidé par la boue blanche, la plus apte pour ce que je voulais développer dans ce moment-là.

Qui est la couleur qui vous représenteriez ? Chaque couleur que vous utilisez a-t-elle une histoire et cause ?
J’adore cette question! Il y a longtemps je t’aurais dit un bleu très obscur, un pétrole bleu presque noir, ce ton m’enchante. Maintenant je sens qu’il a changé, c’est curieux mais, je te dirais que je m’identifie plus à une rose pale, rien à voir…

Plus qu’une histoire, la couleur me produit une expérience, un ensemble d’émotions, le travail avec la couleur est très intuitif, je te dirais que c’est ce qu’il me plaît de faire le plus.

Un secret de votre proche collection ?
Beaucoup de couleur, des éléments marins et des monstres

D’où les noms de vos collections surgissent-ils ?
Le sujet du cosmos et de l’univers me fascine, c’est une énorme source d’idées. « Cuerpo Celeste » par exemple, c’est un concept que j’adore, ainsi on s’est nommée la collection pour Ángel Schlesser.

Vous avez collaboré avec Angel Schlesser, maintenant ferez-vous une collaboration avec Alma Alguilar, comment travailler avec d’autres dessinateurs ?
C’est très intéressant, et très différent l’un de l’autre. Avec Ángel il s’agissait d’adapter ma collection à son collection, à travers de la couleur et de petites modifications dans les formes. Avec Alma c’est complètement différent, il s’agit de faire de petites pièces dans une céramique comme des boutons, qui seront dessinés en exclusivité pour la robe que la dessinatrice fera pour la cliente

Celui que choisiriez-vous pour faire une collaboration?
Si je peux me mettre à rêver un peu, j’adorerais collaborer avec David Lynch ou Alexander Calder, Martin Margiela, Delfina Deletrez...

Maintenant vous avez une équipe qui vous aide à développer tout le grand travail que vous faites, comment il était au commencement, avez-vous commencé seule?
Oui, j’ai commencé seule, je faisais toutes les fonctions, depuis dessiner une pièce, faire une facture, acheter les matériels… Maintenant, on est une petite équipe, mais, très productif. C’est incroyable ce que l’on peut faire en travaillant en équipe.

Vous appuyiez-vous beaucoup dans votre équipe?
Bien sûr, ils portent peu de temps avec moi, mais ils sont devenus totalement indispensables.

Vous enseignez chez IED, c’est quoi qui te plaît d’enseigner? C’est difficile?
Enseigner toujours représente du temps d’étude et de recherche.

Qu’est-ce que vous apprenez de vos élèves?
Ils se posent beaucoup de questions, ils vont savoir plus, et cela est heureusement, contagieux.

Croyez-vous que sans l’agence de la communication que vous avez, il aurait été plus lent et difficile le fait d’arriver où vous êtes aujourd’hui?
Oui, le pari que Lycland a fait par le projet depuis le debout a été indispensable.

Est-ce que vous aimez bien le fait de vendre vos pièces aux salons? Ça vous plaît d’être en contact avec de grands acheteurs?
Ça m’enchante, mais je dois apprendre plus dans ce sens encore, maintenant je comprends pourquoi il y a des gens qui s’occupent exclusivement de cela.

Et le contact direct avec le public dans les marchés, comme le Marché Central de Dessin à Madrid, vous a-t-il montré quelque chose ?
Des salons comme le Marché Central de Dessin sont un bouillonnement de gens, de projets futurs, de collaborations possibles, de nouvelles idées…

Si pouviez-vous disposer de l’une un grand espace pour faire un seul Exhibition, comment il serait ?
Il y a quelques espaces à Madrid qu’ils me plaisent beaucoup, comme La new Gallery ou Espacio Valverde, et naturellement dans une organisé par MDBA.

Vous vous occupez beaucoup l’image de vente de vos produits, avec des images fantastiques que vous montrez internet, en disposant d’une grande équipe, vous dirigez la mise en scène et l’image que vous veulent transmettre ?
Oui, depuis le débout, il m’a semblé très important de m’occuper de l’image du produit, c’est ce qui t’aide à positionner la marque dans le lieu que tu veux. J.A. m’a donné l’opportunité de collaborer avec des photographes excellents comme David Díez, Rocío Montoya ou José Señorán.

Le proche, peut-être dessiner le packaging de vos pièces ?
Tout de suite, je suis en train de dessiner des nouveaux produits pour la maison et de la vaisselle, aussi des pièces uniques. Tôt on ouvrira une section au magasin sur Internet, appelé Unique, dédié aux pièces uniques.

Vous plaît-il de faire ce type d’interviews ?
Oui, il m’aide à m’arrêter et à penser à tout celui qui passe et être capable de voir où je veux diriger les proches pas.

Le dessin qui vous a plu le plus jusqu’à présent dont vous avez fait ?
C’est l’un que je suis en train de faire maintenant, pour le moment ils sont des idées et quelques preuves en boue. J’espère pouvoir le raconter très tôt.

Celui qui a été le plus vendu jusqu’à aujourd’hui ?
Bien sûr, la boule bicolore et en bleue turquoise, il est le plus vendu par différence.

Qu’est-ce qui est le plus difficile de votre travail et ce qui vous plaît le plus ?
Ce qui me semble le plus difficile est peut-être la partie de gestion économique.
Ce qui me plaît le plus c’est le développement des nouveaux produits.

Quelle serait la commission parfaite qui vous plairait que quelqu’un vous fasse?
Cette interview m’enchante, jajaja. La commission parfaite serait une sculpture de grand format, un totem avec les pièces qui se meuvent et tournent à différentes vitesses, je suis en train de penser sur ce projet depuis longue temps….

Si vous pouviez changer quelque chose jusqu’à présent professionnellement, c’est quoi ce que vous changeriez ?
Je ne le sais pas professionnellement, mais il aurait voulu avoir dédié plus de temps de ma formation aux langues.

Quelque chose que vous répéteriez bien que c’était une folie, seulement par l’expérience ?
Laisser quelques travaux, dans ce moment je n’avais pas d’autre soutien mais tout de suite ont surgis des opportunités plus intéressantes qui m’ont ouvert de nouveaux chemins.