Le printemps est arrivé et nous avons choisi an artiste qui travail en bois, qu’est-ce que vous pensez de Joshua Vogel?

Joshua, vous avez étudié architecture et après, vous avez été cofondateur du BDDW à New York, qu’est-ce passé pour laisser tout et aller à Hudson Valley? Est-ce que vous avez y trouvé ce que vous cherchiez ?
J’ai étudié architecture dans l’Université, mais je ne l’ai jamais pratiqué. Pendant les études je cherchais des boulots qui pouvaient me montrer le côté pratique de la construction. Je me suis rendu compte de que j’aimais les travails dans une petit échelle. Quelque chose accessible, en relation avec mon habilité de faire le travail par moi-même et être interactif avec le processus de dessin. Je me souviens que je voulais utiliser l’architecture comme l’sculpture, comme quelque chose qui pouvait être évidée, qui pouvait être entourée. BDDW a commencé comme une manière d’apprendre, de dessiner et construire.
Maintenant, il n’y a rien changé pour moi, je continue à avoir ces motivations. Je n’ai rien quitté quand j’ai décidé de venir à Hudson Valley, j’ai appris de l’expérience et continuer, chaque étape est un progrès. Peut-être on doit laisser des choses derrière pour avancer, mais je ne le crois pas. Au fait, la croissance est une conséquence naturelle de l’expérience. Si j’ai trouvé ce que je cherchais? Pas encore….et bien que je sois satisfait de ce que j’ai fait dans ma vie, je crois que toujours je peux le faire mieux.

Que es lo básico en tu vida y en tu trabajo? Separas estas dos áreas bien?
Aquí en los Estados Unidos, pensamos esto del estilo europeo de vida: En Europa se trabaja para tener una vida buena, aquí, simplemente vivimos para trabajar. Creo que esta generalización es una gran exageración, pero aquí hay un sentimiento de que estamos en una peligrosa cinta sin fin que no puede parar. Solía trabajar los siete días de la semana para sacar ventaja, hasta que me di cuenta de que no sabía de qué quería sacar ventaja! También llegó un momento en el que me di cuenta de muchas otras cosas que me estaba perdiendo en la vida, la salud y la calidad de vida. Creo en la ley del rendimiento decreciente, después de un tiempo trabajando, es mejor hacer una buena pausa bien merecida. También creo que a veces, necesitamos crear espacio en nuestras vidas para que entre el resto del mundo. Hay gente que dice que siempre está trabajando. Yo no podría estar físicamente siempre trabajando, moriría de agotamiento. Creo que lo que quieren decir esas personas, es que todo el rato tienen la mente trabajando, abierta para obtener nuevas ideas o que están soñando cuando están despiertos. En mi vida y mi proceso de trabajo, no considero que ese esfuerzo funcione. No quiero decir que no sea importante el soñar, pero yo tengo otra vía de producción, de 9 a 5, 5 días a la semana, trabajo es trabajo y el resto del tiempo, es algo más. Para mí, ser creativo no es trabajo, es una forma de ser.

Tú hablas de “disciplina y practica” para conseguir la inspiración, de donde consigues la fortaleza para esa disciplina tan rígida y esa energía que transmites en tu trabajo?
Esto es de lo que hablo. Utilizo mi trabajo y la estructura del trabajo para ejercitar mi creatividad y moldearla. Me inspiro de todo a mí alrededor, y si se percibe esa fortaleza es solo que me esfuerzo para que salgan bien las cosas. No creo en la idea de practicar como una actividad regular. Cuando aprendes algún tipo de “lenguaje” nuevo hay un punto en el que tu subconsciente lo asimila hasta tal punto que sueñas por ejemplo en Español, o escuchas música en tu cabeza. La inspiración viene de la energía que dedicas y la energía viene de la inspiración.

Que te da la madera que quizá no puedes encontrar en otros materiales?
Podría hablar de la madera todo el día. Creo que es un material amable y fácil de trabajar. Esto no quiere decir que siempre se comporte como quieres o esperas, pero en términos industriales, la madera está disponible y las herramientas para trabajarla son bastante asequibles.
Muchos materiales tienen una memoria latente que indica cómo fueron creadas o como reaccionaran, este potencial es muy cercano a un ser vivo- esta es una cualidad única de la madera. Todas las maderas comienzan en árbol. Para mí, más que otros materiales, esta conexión con un ser vivo es lo más evidente. Inconscientemente conectamos con la noción de crecimiento, acción y reacción del material. Hay una vibración natural que se siente en esta cercanía.

Tus diseños torneados son fantásticos, pero como dices, se necesita mucha concentración para ese trabajo, y no pensar, solo el torno, la madera y tus manos. Este trabajo tiene la capacidad de cambiar tu humor?
Hablo del sentimiento como una herramienta de diseño importante. Utilizo mis sentimientos para intuir cosas, que quizá no entiendo al principio. Pero no me refiero al sentido de tocar, me refiero a algo más profundo, algo interior. Creo que hay una relación entre cómo me siento y el trabajo que estoy haciendo en un momento dado. Hay por supuesto una relación entre estar de mal humor y ser peligroso, hacer errores o ser improductivo. También hay un momento en el que todo está armonizado, el trabajo y el humor. A veces, cuando me estanco, incluso el barrer el suelo me puede ayudar a salir del bache. Creo que a mí me puede el gran sentido de la productividad.

Como surge la idea de hacer “Sculptural Kitchen Tools” (herramientas de cocina esculturales)?
Me gusta la idea de que las tareas más sencillas pueden ser un momento de conexión positivo. Decimos “herramientas esculturales” porque es la manera en la que han sido concebidas, con esculturas funcionales. Quiero que mi trabajo anime a la gente a verlo y que vean sus vidas de una manera diferente.

La majoritée sont des cuillères, il y a quelque raison?
Je crois que les cuillères personnifient une sculpture fonctionnelle de laquelle je parle. Elles ont des formes iconiques.

Chaque unité de vos outils en bois, sont partie d’une édition limitée de 365 par ans, parlez-nous de cette pièce….
Depuis longtemps, je me suis demandé si je pouvais tailler une cuillère chaque jour…C’était parce que j’aime tailler, mais le but était de créer une tache ménagère, et de passer des heures chaque jour en faisant la même chose. Comment est-ce que je l’obtiendrais, qu’est-ce que j’apprendrais ? Le chiffre 365 était une limite. J’y pense comme un processus de recherche et d’apprentissage.

Chaque bois a un son différent?
Bien sûr.
Le bois qui est choisi pour les instruments à cordes, comme les guitares, a une résonance spéciale. Quelques « bois tendres », comme le sapin, sont très bons pour les instruments de musique. Les bois plus denses sont utilisés pour les instruments à percussion.

Chaque objet que vous faites est unique, est-ce que vous les énumérez?
Souvent, pendant que je travaille dans une pièce, je pensé à une idée, un mot, une chanson o un poème, et de certaine manière, j’essaie d’intégrer un fragment de ces pensées dans la pièce. Peut-être d’une manière infime, mais j’aime le fait de laisser un message. Je signe mes pièces, mais ce n’est pas pour reconnaitre un brevet. J’espère uniquement que mes dessins porteront un message eux-mêmes.

Est-ce que vous écrivez l’histoire de chaque objet? Il serait un joli travail sur le langage du bois…
Je n’ai pas la discipline de la concrétiser. Mais c’est amusant que vous me le demandez, parce que j’ai été en train de travailler dans un livre avec Chronicle Books l’année dernière, et qui sera disponible à la vente le prochain automne. Le titre est “The Artful Wooden Spoon”. Le livre est rempli d’images et je crois que rempli aussi de bonne information.

J’adore votre pièce ‘Spoons Mural’, ça veut dire quoi?
Sur la plaque arrière on dit “de la tempérance” ou “de l’intégrité”…..mais pour moi, l’important est le rythme.

Est-ce que vous dédiez du temps dans les publications pour être connu?
Je ne suis pas bon en faisant ce type de choses, donc je ne dédie beaucoup de temps. Normalement je donne les choses au lieu de les vendre et je suis mauvais avec l’ordinateur! Grâce à que j’ai de l’aide pour gérer le travail. J’essaie de nous concentrer dans notre travail, et après le bon travail parle de lui-même.

C’est quoi la beauté pour vous?
Il est une question difficile. J’ai pensé à la beauté comme une expérience, un moment, et beaucoup de choses à la fois. Vous savez quand quelque chose est belle et quand n’est pas belle, n’est-ce pas ? Mais quelque fois, il y a de choses qui captivent et qui sont au milieu. La beauté peut changer, une chose avant peut être laide et maintenant avec une lumière différente, peut être belle. Peut-être qu’il doit être éphémère pour être beau. Alors, et l’objectivité ? Peut-être objectif ? Je crois que l’odeur avant de la pluie est beau.

Quelle est la chose la plus difficile dans votre travail ? Et c’est que vous préférez?
Mon travail a beaucoup de dificultés, le bois est lourd et les outils sont tranchants. Comme n’importe quelles affaires, il ya des hauts et des bas. Ce n’est pas facile, mais c’est une bonne vie, d’une productivité exceptionelle, de la creativité et de la beauté.

Aucun conseil?
Vous devez faire confiance en vous même, il y aura des gens qui ne le fera…..Donc souvenez-vous de qui fait confiance à toi, ils sont spéciaux.
Et – faites les choses une après l’autre, et si vous êtes fatigué, reposez-vous.