mdby……ANTONI YRANZO

Nous sommes allées voir Antoni Yranzo dans son étude dans Poblenou, une rue secondaire sans pratiquement de circulation, une atmosphère très tranquille et agréable est perçue et qui éclate dans un confort maximal ou nous entrons dans son étude, entourées du dessin, du bois, des Otokos, des mobiles, du équilibre … … et la conversation surgit pendant des heures, comme le grand causeur qui est Antoni.
Antoni nous a raconté, comme si nous nous connaissions de toute la vie, sa trajectoire professionnelle, en continuant l’activité familiale d’ébénisterie, qui a continué, jusqu’à ce que un jour arrive et une goutte a rempli à ras bord le verre, après avoir vu ce que un entreprise lui demandait et les raisons inexistantes de serrer d’habitude le petit entrepreneur, et a dit, jusqu’ici! Et voilà qu’il a commencé à faire peu à peu ces œuvres d’art incroyables qu’aujourd’hui nous vous montrons!

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Antoni, vous dites une phrase très inspiratrice “d’avance, je faisais ce que je devais faire, maintenant je fais ce qui me plaît”, avez-vous senti du panique après avoir pris cette décision et après avoir fait front à une nouvelle vision sur le bois sans rien préétabli?
Pas de panique, la panique immobilise et c’était la seule chose qui je n’en avais pas besoin dans ce moment. Il s’agissait de voir et de mettre à profit ce que j’avais déjà écoulé, dans l’immatériel et dans le matériel.

Vous avez commencé à travailler en bois par une hérédité familiale, mais croyiez-vous que c’est le matériel à travers duquel vous exprimez de la meilleure forme vos idées?
De la meilleure forme peut-être non, mais oui de la manière la plus joyeuse avec le fait de la travailler.

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Quel langage est.-ce que vous lisez dans le bois?
Dont il est comme il est. Avec toutes ses propriétés et ses défauts. Cela t’amène à savoir où tu peux arriver avec elle, si tu le fais bien le résultat est fantastique.

Savoir vieillir comme le bois … .est-ce que vous croyez que nous savons vieillir ?
Je crois que c’est un défi. On doit le travailler chacun un peu, c’est un bon investissement pour l’avenir.

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Les “Otokos” sont des pièces très spéciales, des métaphores, ou simplement des tableaux qui reflètent les réalités de nos jours. Racontez-nous comme ils surgissent..
Ils surgissent de la nécessité de créer un personnage qui derrière moi ou à côté de moi, il pourra observer avec un œil critique, adroit et parfois caustique, aux gens qui nous entourent et les situations avec lesquelles nous nous trouvons chaque jour, et en même temps, il pourra donner une forme à ces gens et interpréter ses situations.

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Quel est votre “Otoko” favori?
Pour être le premier et par ce qu’il représente, l’Otoko de la pièce “le Problème”.

Une œuvre dont vous ne voulez jamais vous détacher?
La pièce “le Problème”.

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Votre créativité n’est pas limitée par aucune mode, aucune condition requise spécifique de calendriers, vous imposes-vous des conditionnes et des conditions requises?
Que je sache ou bien que je sois conscient de cela, je crois que non.

Comment est-ce le processus des “Otokos”, faites-vous un prototype, des dessins…?
Quand je vois un personnage ou une situation qui m’intéresse, soit positif ou négatif, je travaille l’idée mentalement, et quand je l’ai visualisée, je me mets à créer directement l’Otoko.

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Comment est-ce que vous communiquez l’histoire qui existe derrière chaque pièce ? Ou est-ce que vous permettez que ce qui l’achète l’interprète….
Le nom de la pièce est le premier pas, si celui qui l’observe sent un intérêt et une curiosité est quand il commence cette communication et quand il se transforme en dialogue, une autre interprétation peut surgir. C’est un processus très ouvert.

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Vous aimeriez faire des ateliers en apprenant à travailler le bois?
Oui … .. Mais ça dépend toujours de l’élève et ses motivations.

Quand ce type d’ateliers sont-ils ouverts au public, qui est ce que vous apprenez du public qui vous visite?
De la prédisposition qui a la plupart des gens à savoir des choses relatives à mon activité. J’apprends beaucoup de ses questions, surtout dont des enfants.

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Vous aimeriez faire une collaboration avec un artiste ou une personne spéciale?
Oui, mais je me le réserve.

Avec quel mot définiriez-vous votre travail?
Quotidien, les 365 jours.

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Qu’est-ce qui est le plus difficile de votre travail?
La critique, une opinion du très proche cercle, et surtout la mienne.

Ce qui vous plaît le plus?
La liberté de choisir la prochaine pièce dans laquelle travailler.

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Comment est-ce que vous imaginez votre atelier dans 5 ans?
Apparemment égal, mais avec encore 5 ans d’expériences, d’âme, de sensations, de relations et tout celui qu’il comporte positivement.

Que ne recommencerais pas à faire professionnellement du réalisé jusqu’à présent?
Suivre le prévu

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21.11.14