mdby……ANNE CRUMPACKER

Aujourd’hui vous avez ici une génial interview…..;) de la merveilleuse Anne Crumpacker, une artiste qui travail avec le bambou à Portland, et à travers de cette interview, j’ai vraiment arrivé à l’admirer …..bon vendredi!!

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Le travail en bambou que vous faites est très évocateur et inspirateur, qu’est-ce que vous avez senti la première fois qui vous avez vu une installation de bambou de Hiroshi Teshigahara, pour décider de consacrer votre travail et votre vie au bambou ?

Quand j’ai vu l’installation fait par Teshigahara, j’ai eu un frisson; le sens de l’ordre et la connexion profonde que l’on trouve dans un lieu sacré ou dans un sanctuaire. Le caractère du bambou m’a captivé pendant des années, et je me suis rendu compte que j’avais une union très profonde avec ce matériel, et je voulais connaître pourquoi m’affectait à tout dans ma vie. “Dans l’art, l’imagination est déterminée par les limites que l’on choisit” (David Mitchell dans NPR). Je sens que je peux travailler avec le bambou indéfiniment et je continue d’explorer des possibilités illimitées.

Comment avez-vous appris la technique de la coupe transversale du bambou ?

Chaque étudiant dans MFA ACD (Applied Craft and Design), avait un programme de travaux avec un mentor une fois par semaine pendant deux ans. Mon premier mentor, Charissa Brick, est une artiste du bambou, et elle m’a appris à utiliser une scie de ruban et couper avec une scie, pour couper le bambou avec une coupe transversale. D’abord, une tige de bambou doit être attachée par un ruban adhésif pour protéger la peau du bambou durant le processus de la coupure. On peut utiliser une scie de ruban ou de la scie circulaire, mais chacun requiert une feuille spéciale (16 dents par pouce) créé spécifiquement pour couper un bambou.

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Vous utilisez les tranches de bambou, en les plaçant de deux différentes manières, la peau en dehors, en créant des topographies, ou en montrant la composition cellulaire de la coupure transversale du bambou, qu’est-ce qie vous sentez quand vous coupez le bambou ?

Le processus de coupure est un travail intense et dur. Pendant des années, je faisais moi même la coupure. La meilleure partie du processus de la coupure est de voir les coupures aléatoires des noeuds et d’apprécier les formes organiques qui surgissent du processus de coupure.
Maintenant, je commande dehors la coupure à un travailleur en bois, et ainsi je peux me concentrer sur le dessin et la création des pièces d’art. Quand je crée avec la coupure transversale ou de la forme topographique, mon attention est focalisée à coller les pièces. Les heures passent très vite.
Je m’étonne du jeu de coordination de ma main et de mon oeil, comment ma main atteint intuitivement la pièce de taille adéquate, nécessaire pour joindre dans l’espace séquentiel de ce casse-tête gigantesque.
Je réfléchis au dessin minimaliste, la simplicité et la clarté de la rapidité, la connexion étroite avec la nature à travers du bambou, et la sérénité et la tranquillité que j’expérimente quand je travaille avec les mains. J’ai inventé une nouvelle manière de l’usage de bambou. Les experts n’avaient pas vu cet usage jusqu’à présent.
Le même arrive quand je travaille avec anneaux de coupure transversale, en les connectant avec un fil ciré de lin irlandais. Les coupures transversales du bambou montrent la structure cellulaire du bambou et il révèle la beauté interne que j’adore voir. Quand je suis absorbée par le travail, les limites du temps et de lieu disparaissent. Les patrons et les rythmes émergent de tel façon qu’ils me connectent avec la force créatrice la plus élevée.

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Faites-vous un croquis et vous savez comment voulez-vous chaque pièce d’art que vous faites, ou vous travaillez avec le matériel, en jouant avec les pièces jusqu’à ce que vous considérez qu’il est terminé ?

Si, je fais une esquisse, pour créer les patrons qui je dessine à acrylique pour les dessins de coupure transversale ou topographique. Les esquisses sont plus ou moins les règles et je suis agréablement toujours surpris après avoir vu la pièce terminée. Les combinaisons des anneaux transversaux sont totalement aléatoires et intuitifs. Je détermine normalement le diamètre du “Ensō” ou circule et je travaille avec la circonférence.

Quel est le processus, depuis que vous faites une esquisse, jusqu’à ce que la pièce est prête pour la montrer ?

Le processus commence après avoir enveloppé le bambou avec le ruban adhésif; il se coupe; le ruban adhésif se développe; chaque anneau est ciré; chaque patron est dessiné et l’acrylique est préparée dans la forme désirée et une caisse de lumière faite pour la lumière; j’installe les lumières de led; les anneaux se coupent à une moitié pour les patrons de contre-courant; ils se collent à l’acrylique; les anneaux sont connectés avec pièces en métal; les anneaux sont connectés avec fil de lin ciré; des nœuds sont ajoutés.

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Vous utilisez une couleur pour les pièces d’union dans les pièces “Ensō“, avez-vous pensé une fois colorer le bambou ?

Si! Dans l’école, j’ai teint le bambou en noir avec une teinture en bois et cela a été très impressionant. Maintenant, je vais peintre la section de coupure transversale du bambou en noir acrylique et vais connecter les pièces avec vermillon de couleur, file d’un lin ciré pour créer un Ensō de 42 “. Je suis anxieuse de voir l’impact de la surface noire.

Quel est la signification de vos pièces nommées “writings” et les différentes manières d’union des pièces coupées ?

Dans les pièces nommées “writings”, des centaines de sections de coupure transversale interconnectées, ils paraissent à la structure cellulaire microscopique du bambou et d’autres organismes vivants. Les carrés génèrent un quadrillage, des lignes supermises, et le mouvement à travers des marques. Il y a une intimité dans le noeud attaché, en montrant l’évidence de la main.

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Vous imaginez une fois le client final?

Seulement si je suis en train de faire une commande, je pense au client.
Si non, c’est un processus créateur, dans lequel je suis un chemin de découvrir des choses.

Combien de temps porte-t-il faire une de vos pièces?

Comme j’ai mentionné d’avance, le processus est long et laborieux.
Cependant, en étant immergée dans ce que je fais, je travaille méticuleusement pour terminer chaque pièce individuelle. Ça me prends des heures, des jours et des semaines achever chacun.

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Vous travaillez seule, c’est que vous vouliez?

Je travaille principalement seule. Bien que maintenant je donne dehors le travail de la coupure du bambou à un charpentier. Un autre charpentier me fait les caisses de lumière. Un assistant à temps partiel m’aide dans l’étude. Je dois acquitter les problèmes entre chacun d’eux.

Racontez nous comme est un jour dans votre travail.

Je commence le jour à faire d’exercice, à marcher, etc.. J’arrete chez Stumptown Coffee pour un café au lait, et j’arrive à l’étude vers 9:30 heures; il est placé dans la basse partie de la ville de Portland, dans le quartier historique Skidmore Fountain; au troisième étage d’un batîment de 1872. Mon étude a 3 chambres : l’une où je stocke le bambou; la deuxième où j’exhibe mon travail et la troisième est la plus grande, où je travail. La lumière naturelle envahit l’espace de l’est au nord. Les toits ont 6 mètres d’haute. Des fenêtres arquées regardent vers le Río Willamette.
J’ai 6 tables de travail, donc je peux travailler dans quelques pièces à la fois. Ou je peux mettre les tables jointes si la pièce est d’une grande taille. Je fais normalement un bref repos pour manger avec un sac de déjeuner, ou je parcours quelques pâte de maisons pour prendre de la nourriture dans un magasin. J’écoute toute sorte de musique ou la radio Nationale Publique pendant le jour, qui finit vers 4 ou 5 heures.

Si j’étais intéressée à acheter une de vos oeuvres, où est-ce que je pourrais les trouver? Vous plaît-il de faire des travaux par commande?

Je vends directement aux collectionneurs, si seulement mon travail ne s’expose pas dans une Galerie par du temps déterminé. J’ai l’habitude de signer des contrats du court temps avec les galeries à travers duquel le travail est acheté.
Oui, j’adore faire des commandes et travailler avec des clients, normalement par une situation déterminée dans une maison. L’une des meilleures commandes a été une lumière de 1,2*1,8m pour une maison dessinée par l’architecte de Seattle, Jim Olson. La commande était pour un lieu spécifique, une niche a été faite pendant le processus de la construction pour la lumière.

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Quel serait le projet idéal?

Mon projet idéal serait de dessiner une installation pour une galerie ou dans une salle d’un musée, en incorporant différents éléments de ma pratique créatrice pour faire une classe.

Qu’est-ce qui est la beauté pour vous?

Pour moi, la beauté est cette qualité ou combinaison de qualités qui génère plaire aux sens, spécialement à travers de la vue, ou à travers de l’ignition des sentiments intellectuels et émotionnels. Je crois que l’homme est né pour créer et pour exprimer de la beauté, et que l’amour par la beauté est inné. La beauté fait la vie plus vivante, animée et digne d’être vécue. Notre perception augmente de ce qui nous entoure.
La beauté simple du bambou me tient étonnée. Je m’efforce de créer les oeuvres d’art qui génèrent un plaisir et, espère, que la beauté de ceux qui choisissent de vivre avec celles-ci. Je crois que vivre avec de beaux objets de bambou éléve l’esprit, en fournissant une sérénité, une espérance, et une expression de l’harmonie entre la nature et les gens.

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Qu’est-ce qui est le plus difficile et ce qui vous plaît le plus de votre travail?

La série “writings” est le système le plus complexe dont j’ai créé, le plus difficile. Il me plaît de travailler avec les coupures transversales du bambou, en créant Ensōs avec un lin ciré et les patrons à contre-courant.
C’est joli expérimenter différentes techniques ou des systèmes pendant le jour.

Qui a été votre grand succès?

Je crois que mon plus grand succès a été “Cross Currents”, parce que c’était une nouvelle expression, comme rien qui avait vu jusqu’alors. J’ai décidé que je voulais interagir avec la pièce dans le sol. Un carré en bambou, 4m de longueur, et son échelle a inspiré le dessin de la plate-forme, qui est de 4m *4,5m. Elle est composée de 13 panneaux, des formes carrées et rectangulaires – Je choisis soigneusement la direction du bambou, avec les angles qu’ils portent au panneau central qui supporte la tige carrée verticale de bambou. Chaque panneau est formé par des arcs de la coupure du bambou, avec 6 à 8 différents diamètres et 6 différentes largeurs. La première fois que j’ai réfléchi à la pièce, une référence aux ondes de la surface, en montrant le concept d’une rivière ou de courants croisés, de là le nom.
Comme source de la forme, un mouvement d’onde a été un sujet important pour les artistes japonais pendant des siècles. Â travers de son histoire, comme gens d’une île, ils ont appris à respecter les vagues comme l’une des forces les plus puissantes de la terre. J’ai pris l’idée de créer des vagues d’un matériel traditionnel japonais. “Cross Currents” incorpore 20.000 pièces de bambou qui assimilent aux vagues, autour de la tige verticale de bambou carré.

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Quel est votre rêve pour l’avenir ?

Mon grand rêve est de maintenir la santé pour que je puisse travailler le reste de ma vie dans l’étude, en créant quotidiennement. Créer avec mes mains me génère un grand plaisir et une satisfaction.
Trouver un équilibre entre le travail créateur, mon mari, les enfants, les petits – fils, les amis et le reste de ma vie, c’est un de mes défis!

Un conseil?

Ce n’est jamais trop tard pour commencer à faire. Je suis allé à l’école d’art et j’ai reçu mon MFA à l’âge de 60 ans!. Trouvez le temps pour ce qu’il vous plaît. La créativité est l’habileté pour imaginer ce qui n’a pas existé jusqu’à présent. Soyez vous ouvert aux nouvelles possibilités. Le 80 % du succès est obtenu en vous montrant! L’artiste graphique de NYC, Milton Glazer, a dit : “La créativité est un verbe, un verbe qui requiert beaucoup de temps et toujours cela va être un processus long et difficile. Si vous faites les choses bien, c’est senti comme un travail “CAVU -.  Un toit et une visibilité illimitée!

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Et finalement….. son “mdby paper image”….

MDBy....TO PAINT-anne crumpacker

28.02.14