mdby……YASHA BUTLER
Aujourd’hui on reprend de la céramique, on parle de Yasha Butler, qui nous montre des couleurs et quelques dégradés très jolis!!
Comment avez-vous décidé de dédicacer votre vie aux céramiques ?
Cela fait déjà plusieurs années que j’ai dédié ma vie aux céramiques, mais je pense que ça n’est qu’un seul des médiums qui me définiront ainsi que je progresse.
Pourquoi avez-vous choisi Barcelone après Brooklyn ? Qu’avez-vous trouvé ici ?
Le contexte alimente la créativité. Plus je vois des choses et plus de voyage, plus mon monde s’étend. J’ai été artiste à Oakland, en Philadelphie, à Brooklyn et en ce moment j’ai un studio à Barcelone et à Istanbul. Chaque ville a son propre caractère. A Barcelone, je suis tombée amoureuse de la cote méditerranéenne, des petits balcons, et des longs déjeuners à dialogues sans effort.
Vous avez deux studios, un à Barcelone et l’autre à Istanbul. Pourquoi garder les deux ? Est-ce productif ?
Istanbul est ma ville natale et où j’ai été élevée. C’est mon chez moi et je fais tout pour le garder dans ma vie personnelle et professionnelle. C’est une ville très énergétique et qui a une scène artistique vibrante. Elle a aussi une histoire riche de l’artisanat traditionnel, ainsi qu’un nouveau regard sur l’art contemporain et le design. Faisant parti de cette ville chaotique est parfois frustrant, mais toujours gratifiant.
Savez-vous ce que vous voulez accomplir ? Quel est votre but dans votre travail ?
Je travail sur trois lignes en ce moment – une sure des objets sculpturaux, une sur la céramique fonctionnelle et une dernière sur de la bijouterie contemporaine.
Pouvez-vous nous dire ce qui vous différencie des autres dans votre travail ?
Chaque personne à son style personnel. Je ne pers pas mon temps à me comparer aux autres. Je fais ce qui me vient naturellement.
Designez-vous tous vos objets avant de les fabriquer ? Ou avez-vous déjà une idée en tête que vous commencez déjà à mettre en forme en travaillant la matière ?
J’ai souvent déjà l’idée de la forme en tête quand je commence à créer une nouvelle pièce. Cependant, le travail change au cours du processus. Cette évolution organique est un des avantages de travailler avec l’argile.
Vous basez votre travail sur la forme des gouttes de pluie, les cristaux de sel, le sable… Est-ce la nature qui vous inspire ? Quoi d’autre trouvez-vous d’inspirant ?
Oui, la nature m’inspire, mais pas seulement. Je collecte des idées en regardant des textures qui s’éloignent de la nature – la rouille, le béton armé, et les enduits poudreux.
Quel serait votre boulot idéal ?
Je ce que fais maintenant.
Cuál sería tu trabajo ideal?
Lo que hago ahora
Pensez-vous que la poterie va disparaître avec l’utilisation des imprimantes 3D ?
Je pense qu’il y a assez de place pour les deux. La création fait main versus celle fait avec une machine sont deux techniques de production différentes et les deux ont des points positifs et négatifs. D’ailleurs, je connais quelques artistes qui utilisent l’imprimante 3D avec de l’argile d’une façon très créative.
Aimez-vous travailler seule ?
J’adore travailler seule. Il y a quelque chose de magique lorsqu’on travail dans son petit monde créatif.
Comment avez-vous commencé à être reconnu pour votre travail ?
Je crois fortement que si vous faites du bon travail et que vous le montrez, les gens viendront vers vous.
Quel a été votre plus grand succès ?
J’ai eu ma première exposition en « solo » l’été dernier, à San Diego, CA. Jennifer Luce a créé une série de tables spécialement pour mes pièces. Travailler avec un designer talentueux et voir mes pièces remplir la gallérie était une superbe expérience.
Que faites-vous pour vous détendre ?
Toute seule, je fais du yoga, je bois du thé, ou je me promène. Avec mes amis, j’adore faire des repas relaxant dehors avec du bon vin et de la bonne nourriture.
Avez-vous des conseils à donner à quelqu’un qui veut entrer dans le monde de la poterie ?
Trouvez votre propre style et faites le meilleur travail que vous pouvez.